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Journées Portes Ouvertes de l'Usine de Ciel

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Fiers et enjoués de montrer la production et les efforts accomplis pour accueillir plus 320 visiteurs, c’est un moment vrai et authentique que les collaborateurs de l’usine de Ciel (71) ont vécu en septembre dernier.

Faire « une belle usine »

« On ne s’est pas contentés de passer un grand coup de balais ». Mettre en beauté un site de 11 hectares, ça se prépare. « L’idéal est de profiter d’un arrêt technique », conseille Emmanuel Vernay, Responsable Exploitation du site. « Nettoyer, bricoler, mettre un coup de peinture, c’est plus facile qu’en temps normal. Nous avions planifié deux semaines, au mois d’août, pour faire une belle usine avec la participation de nos 62 collaborateurs ».
Il a fallu aussi mener une campagne de communication que détaille Cyrille Ladevie, directeur régional des ventes. « Deux journées avaient été prévues, l’une pour les visiteurs professionnels (jeudi 15 septembre), l’autre pour le grand public (samedi 18 septembre). 

  • Pour le premier accueil, 250 courriels ciblés ont été envoyés, accompagnés de deux vagues de relances téléphoniques ». Le retour est excellent. Vincent Linchet, CEO de KP1, viendra même soutenir personnellement l’initiative du site de Ciel lors de la soirée réservée aux 85 professionnels venus découvrir le site et renouer le contact direct, après deux ans et demi de restrictions sanitaires. Marie-Pierre, Carole, Sylvain…  « Beaucoup de négociants en matériaux ont pu mettre un visage sur un prénom. La qualité de la relation commerciale a changé avec cet événement », note Cyrille
  • Pour le second accueil (8h30 à 13h30), la presse locale, « Le Journal de Saône-et-Loire » a joué le jeu en annonçant l’évènement avec un article, suivi d’un reportage photographique dévoilant « les richesses que produit cette entreprise spécialisée dans le béton ». 
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Le résultat est là : 320 visiteurs, soit un succès inespéré. Retraités, voisins, familles de collaborateurs et de fournisseurs sont venus pour vivre des moments parfois très émouvants, toujours « vrais et authentiques grâce à cette rencontre directe qu’aucun document ou film ne peut remplacer. Nos collaborateurs étaient fiers et enjoués », retient Cyrille.

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Surprendre le visiteur 

Etienne Michelin, chef de culture dans un domaine viticole, témoigne. « Je suis un ami d’enfance d’Emmanuel. J’étais curieux de découvrir comment une entreprise de ce secteur contribue à une industrie plus vertueuse. Fabriquer autrement : « ce n’est plus comme autrefois “on prend, on jette ”. A Ciel, on concasse les rebuts en vue du recyclage, on traite les effluents. On a pu aussi voir exposés les salons de jardin et les cabanes d’éco-pâturage construits à partir de palettes en bois et de chevrons en chênes déclassés de l’usine. C’est original », se réjouit M. Michelin. L’association Tremplin, vouée à la réinsertion professionnelle, réalise ces pièces patinées par le labeur. « Nous les avions contactés pour mettre à l’honneur leur travail et montrer aux visiteurs le fruit d’une action commune pour l’environnement et la société. Bien des visiteurs ont été agréablement surpris par cette démarche un peu nouvelle », abonde Emmanuel.
La perception change. On arrive avec Zola en tête, on repart avec l’image d’une usine de XXIe siècle. Une vision d’ensemble se dégage, à Ciel ouvert…

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Accueillir en sécurité et en simplicité

« Ce samedi-là, 90% des collaborateurs étaient présents. Nous étions prêts et nous avions décalé la production pour montrer comment le site fonctionne ». Un plan du site est distribué, des panneaux d’explication balisent la visite.
L’horaire prévu a du mal à être respecté, tant ça bouchonne en raison de l’affluence. « Plus encore, par l’envie des gens d’aller dans le détail de la production et du récit de notre savoir-faire. Les gens n’imaginaient pas le site ; il y a eu de ce fait une sorte d’enchantement », analyse Emmanuel. Prévoir une tente « barnum » pour un petit-déjeuner sur le pouce, un écran diffusant des vidéos afin de gérer l’attente. Et un équipement de sécurité adapté à une visite éloignée des principaux risques (chasuble et bouchons d’oreilles). 
« C’est une journée privilégiée, tout le monde a été satisfait et est prêt à recommencer. C’est tant mieux, car il faut du temps pour faire un travail d’image bénéfique pour attirer et fidéliser des talents. », conclut-il.